Don
La Tunisie est considérée comme un des pays du bassin méditerranéen le plus touché par le changement climatique car déjà en pauvreté hydrique. (les habitants ont moins d’eau que le seuil fixé par l’ONU qui est 500 m3 d’eau douce par habitant et par an)
🌞Durant ces deux mois, nous avons arpentés la Tunisie, du Nord au Sud, à Tunis, Nouiel (Kébili), Houmt Souk (Jerba), Chenini (Gabès), Tataouine.
🌡Nous avons rencontrés des personnes touchées par les conséquences du changement climatique, mais aussi qui subissent les pollutions industrielles ou les pénuries d’eau. Nous avons rencontrés des acteurs de projet sur l’adaptation au changement climatique, à la fois des paysans, des étudiants, des ingénieurs, un politique…
Nous avons été particulièrement bouleversées à Gabès, la ville la plus polluée du bassin méditerranéen, qui est située juste à côté de l’oasis incroyable et millénaire de Chenini.
🌡On aimerait vous faire part de l’histoire des gens que l’on a rencontré, qui sont directement impactés dans leur quotidien par le dérèglement climatique et qui tente chacun à leur manière d’y survivre et de trouver des moyens de lutter.
Nous avons fait des rencontres magiques, inspirantes et riches en leçon de vie.
Après un dossier bien rempli de documents officiels, une PCR, et une semaine d'isolement dans un hôtel près de Tunis, nous voilà fin prêtes pour rencontrer des projets d'adaptation aux changements climatiques à travers la Tunisie! Demain direction le Sahara pour y étudier les oasis, écosystèmes uniques apportant une solution d'adaptation mitigative à la désertification.
Il est grand temps de vous présenter notre premier projet : Pianeta verde !
Cela fait maintenant plusieurs semaines que nous sommes en Italie où nous y avons rencontré un couple d’agriculteurs Pietro et Inès. Ils vivent à Lentini à quelques kilomètres de l’Etna et tiennent une exploitation, Pianeta Verde, de 100 hectares en agriculture biologique où ils y cultivent 25 ha d'orangers, 10 ha d'olivies, des citroniers, du blé, des lentilles, du riz, de l’avoine …
Ils ressentent déjà les conséquences du changement climatique, lorsque nous y étions ils manquaient notamment d'eau. Leurs terres sont particulièrement touchées par la sécheresse et doivent gérer au mieux l'utilisation de l'eau.
Leur particularité est d’utiliser des semences paysannes et des variétés anciennes, c’est-à-dire que Pietro produit lui-même ses semences afin de les adapter en permanence à son terroir et à ses pratiques culturales. L’utilisation de semences paysannes permet d’assurer une hétérogénéité des cultures ce qui en plus d’augmenter la biodiversité de l’exploitation, leur confère une plus grande résistance pour un niveau d’intrants plus faible.
Nous avons eu la chance d’avoir été hébergées chez eux, en pleine campagne sicilienne, où la nature et l’homme cohabitent en parfaite harmonie. Nous avons pu participer au travail de la ferme : récolte et triage d’oranges, étiquetage des paquets, préparation de commande… Et profiter des bons repas cuisinés entièrement avec les produits de leur ferme ou des dérivés de leurs produits. Pietro nous a expliqué que le travail de la terre n’est pas que son métier, c’est sa mission de vie qu’il s’est fixée : récolter des produits de qualité tout en respectant la terre qui les génère !
Bientôt nous publierons sur notre site internet, un article qui leur sera dédié et qui expliquera plus en détail leur projet .
Félicitations les filles. Nous sommes très fiers de vous !