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Hormis la Mini Golfe au mois de mars, Sailors & Races a été retenu loin des pontons des Minis 6.50 et des Class40 sur cette saison 2017. Même si à distance, le média vous a fait vivre les courses sur les médias sociaux Twitter et Facebook, cela est loin d'être satisfaisant pour donner une information de qualité.
Etre auprès des skippers ou ne pas être
Sailors & Races a été lancé en avril 2013 sur le constat que les courses des Minis 6.50 et des Class40 ne bénéficiaient pas d'une couverture médiatique tout au long de la saison, en dehors des pages sports des deux PQR bretonnes (LeTélégramme et Ouest France). Pourtant elles constituent les plus importantes flottes homogènes au départ de grandes courses au large. L'apport des réseaux sociaux, et notamment Twitter, pour la diffusion de l'information en temps réel, permettent de faire vivre au plus près les régates aux passionnés connectés, tant que le journaliste est au contact.
Les premières années de vie de Sailors & Races ont été consacrées à aller à la rencontre des acteurs de ce milieu, skippers, organisateurs, institutionnels, industriels, et à tester différentes approches du récit de course et les moyens techniques pour travailler au mieux. Elles ont représenté trois saisons de tâtonnements, d'expérimentations, d'erreurs parfois, et surtout la confirmation d'une richesse humaine incroyable avec une grande diversité de projets qui peuvent servirent d'exemples, et d'un intérêt sportif sans cesse renouvelé, garantie d'absence de routine, tout en conservant quelques repères.
Lors de la quatrième saison, s'est posé la question du financement pour garantir la présence des journalistes sur les sites de course. La première solution retenue était de créer une entreprise de presse. Le business plan travaillé avec la CCI locale sous le bras, le passage par le financement participatif pour lancer une campagne de pré-abonnements semblait la solution pour garantir la viabilité du modèle économique choisi. Entre le poids de la gestion administrative et le besoin de ne pas renforcer un fonctionnement assez solitaire, la décision a été de renoncer à cette campagne pour trouver la structure adéquate. Le modèle des coopératives d'activité et d'entrepreneurs (CAE) répond à ces problématiques. Coopetic Médias spécialisée dans la presse, accueille les journalistes éditeurs de publications numériques, ce qui permet de faire un dossier de demande de numéro de commission paritaire en tant que service de presse en ligne.
Pour poursuivre l'aventure de média, il faut que l'envoyée spéciale de Sailors & Races soit présente au départ des deux grandes courses de la saison 2017 : dès la fin septembre à La Rochelle pour la Mini Transat - La Boulangère 2017 et à la fin octobre - début novembre au Havre pour la Transat Jacques Vabre 2017.
L'argent récolté servira aux déplacements, au renouvellement de l'hébergement et noms de domaines du site Internet, aux frais de gestion administrative de Coopetic Media, la part d'Ekosea et le reste en salaires.
Les objectifs de l'hiver : en rédactionnel la publication d'interviews/reportages sur tous les partants des deux transatlantiques de l'automne (81 Ministes + 17 duos Class40) et la réalisation d'un cahier des charges pour l'évolution du site Internet.
Sailors & Races service de presse en ligne dédié aux Class40 et Mini 6.50
Le projet éditorial est précis : de l'information originale sans copier-coller de communiqués de presse.
Cela en suivant trois lignes directrices quant aux sujets traités: les rencontres avec les skippers et acteurs de la course au large, le suivi des courses et l'esprit communautaire aussi bien des skippers que des lecteurs de Sailors & Races.
Les internautes ont l'habitude de l'information gratuite sur Internet, mais la production d'une information journalistique originale a un coût. Pour un média de niche, tel que Sailors & Races, la publicité ne peut pas être la ressource unique.
Comment faire accepter à des lecteurs de payer s'ils ont déjà leur écran pollué par des bannières ou autres dispositifs d'annonceurs ?
Entre le coût de sa gestion, les possibles conflits d'intérêt éditoriaux et la nécessité de garantir aux lecteurs une indépendance totale de la rédaction, le recours à la publicité est donc écarté des sources de financement, tout comme son alter ego rédactionnel, le publireportage.
La réflexion de l'hiver grâce à vous premiers contributeurs sera de trancher entre un modèle sur abonnements qui restreint l'accès au rédactionnel/site ou celui de contributions avec services améliorés (visites commentées pontons, votes aux trophées, participation à un comité éditorial) pour laisser l'accès au grand public et permettre à tous les curieux de découvrir les Minis 6.50 et Class40. Surtout le renouvellement important de la flotte, tous les 2 voire 4 ans, rend certainement compliqué la fidélisation des abonnés.
Une vraie communauté des lecteurs de Sailors & Races
Sans lecteurs un média n'est rien. Certes Sailors & Races est né d'une volonté individuelle, mais sans les retours des lecteurs via les intéractions sur les réseaux sociaux, jamais cette histoire ne se serait poursuivie.
Sailors & Races, le portail d'information multimédia dédié aux Minis 6.50 et aux Class40, a réussi à rassembler en cinq saisons près de 850 fans sur Facebook et de 1650 abonnés sur Twitter. La campagne de financement participatif s'adresse en priorité à eux, pour disposer de cette information "gratuite" et permettre à cette communauté de grossir, sans frein d'abonnement.
Choisissez le nouveau logo de Sailors & Races !
Nouvelle ère dit nouveau logo. La rédaction a travaillé avec Guillaume Verdon de l'Agence Logo qui nous a fait six propositions. La pré-sélection de trois d'entre-eux a été déjà difficile, vue la qualité du travail de Guillaume.
Chaque contribution au financement participatif donne droit à une voix pour le vote du logo, qui se déroulera via Internet dès la franchissement du palier de la campagne.
Donnez votre avis pour les nominations des Trophées S&R
Au début de chaque année civile, Sailors & Races reviendra sur la saison écoulée en attribuant des Trophées S&R.
Meilleur skipper, meilleur bizuth, Coup de cœur des abonnés... Pour cette première année ce sera à vous contributeurs de déterminer les différentes catégories et les nominés.
Les votes pour désigner les lauréats skippers, bizuths de l'année ouverts au grand public via les réseaux sociaux.
A part pour les skippers et bizuths de l'année, le vote pour les lauréats sera réservé aux contributeurs
Planning : mi-octobre ouverture des votes pour désigner les différentes catégories
mi-novembre 15 jours de vote pour désigner les nommés
A partir du Nautic et jusqu'à Noël votes pour les lauréats
Comité éditorial
Pour rompre l'isolement de la rédaction, en plus de l'intéractivité permise par le Web, et en particulier les réseaux sociaux, Sailors & Races propose à une dizaine de lecteurs/contributeurs qui veulent s'impliquer de prendre part à un comité éditorial. Ce dernier doit devenir une vraie force de proposition pour les évolutions du média aussi bien sur le fond que sur la forme.
Fiche d'identité : Carole Astier née en région parisienne par "accident" (mutation d'un père contrôleur aérien)
a grandi entre Aix-en-Provence (scolarité secondaire) et Marseille (faculté)
Bac + 5 en poche,
rêve pro d'adolescente : découvrir le vaccin contre le SIDA
C'est le chemin des écoliers qui m'a amené à être journaliste sportive. Se trouver sur un chemin qui donne à observer est plutôt logique pour un journaliste, dont la curiosité et la nécessité/volonté d'en apprendre toujours plus, constituent des qualités essentielles.
Entre mes origines marseillaises, la ferveur pour les équipes locales, mon séjour le temps d'une année scolaire aux Etats-Unis, entre ma seconde et ma première, entraînant la fréquentation assidue de tous types de stades, et mon admiration pour les textes de journalistes arrivant à retranscrire les émotions que j'avais moi-même ressenties, faire du journalisme sportif a depuis longtemps fait partie de mes envies professionnelles.
Mes faiblesses en français, liées notamment à une dyslexie légère mais assez handicapante pour avoir aligner les zéros en dictées, m'avaient éloignées d'un parcours classique vers le journalisme à la fin du lycée. Quand j'ai vu l'affiche de promotion de la filière Journaliste & Scientifique de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille dans le hall de la faculté de Saint-Jérôme (Marseille) alors que j'était en 2e année de Deug de biologie, j'ai de suite compris que ce serait ma chance de rejoindre ce métier. Maîtrise de biochimie option nutrition en poche ensuite la réussite du concours, je suis devenue l'une des 12 personnes de la promotion JS7.
Au cours de cette dernière année d'études, j'ai fait un stage de 2 semaines à France Football. Mon premier beau souvenir dans ce métier : un bouclage mémorable un mercredi soir, où une partie des papiers doit être mis à la poubelle suite à la victoire de Calais sur Bordeaux en demie-finale de la coupe de France. La rédaction avait misé sur celle des Girondins avec une belle interview de Yohan Micoud, qui sera recyclée dans le cadre de l'équipe de France dans un numéro suivant. En plus ce soir là, Ronaldo qui faisait son retour à la compétition en Italie, se blesse de nouveau au genou. Je me rends compte d'un souci par rapport au métier de journaliste sportif : je deviens assez facilement partisane, en particulier dans les sports collectifs.
Diplômes (CSP de l'ESJ Lille et DESS de l'USTL) en poche, je reste dans mon domaine scientifique en rejoignant une petite rédaction de presse professionnelle spécialisée. Du système d'information je glisse vers le médical pure : plateaux techniques puis radiologie interventionnelle cardiovasculaire. Je grimpe aussi dans la prise de responsabilité : rédacteur, réalisation de dossier avec la gestion de pigiste, participation à la création de nouvelles publications, gestion d'un projet de refonte d'une lettre d'information, rédaction en chef.
Le métier se passe essentiellement au téléphone et le contact avec le terrain manque cruellement.
En mars 2012, présence à Saint-Nazaire pour le départ de la Solidaire du Chocolat. Suivi des derniers jours de préparation. Interviews avec les skippers la veille du départ. La beauté du départ de course. L'envie d'écrire sur les histoires des tandems de Class40. Autant d'élément qui amènent au lancement à l'arrivée des voiliers au Mexique du blog A la découverte de la Class40.
Aussi bien dans la Drôme, lieu de résidence, que dans la course au large, il me faut partir de zéro côté réseau professionnel, alors je choisis de miser sur la seconde option. Cela mène en avril 2013 au lancement de Sailors & Races, en électron libre avec quelques soutiens toujours réconfortants.
Parmi les surprises, à l'opposé des compétions où je suis simple spectatrice, là jamais de parti pris au sein des flottes des courses que je couvre. Chaque victoire a son lot d'histoires humaines et de performances, chaque arrivée apporte un récit et chaque abandon constitue une déception partagée.
Le comble du journaliste pourrait être la grande timidité qui m'habite. Alors c'est parfois un peu trop progressivement que se fait la rencontre de nouveaux skippers présents sur le circuit.
Urgence pour être à La Rochelle !
Le palier de cette campagne est très bas : 1500 euros. C'est la somme indispensable pour assurer un déplacement dans de bonnes conditions sur La Rochelle. Le départ de la Mini Transat - La Boulangère 2017 est prévue le 1er octobre 2017. L'envoyée spéciale de Sailors & Races doit y être au plus tard le mercredi 27 septembre pour avoir le temps de faire des choses originales.
Ces 1500 euros comprennent :
Déplacements/hébergement pour le départ Mini Transat à La Rochelle 700 €
Un an hébergement site internet (échéance ce mois de septembre) + noms de domaines : 100 €
Gestion administrative par Coopetic Média période CAPE : 400 €
Commission sur la campagne de Financement participatif sur Ekosea
Le délai de 45 jours pour la campagne participative doit permettre de bien dépasser cet objectif et d'envisager d'autres déplacements :
Le Départ de la Transat Jacques Vabre 2017 au Havre 500 €
Présence au Nautic 2017 200 € (2 week-ends)
Jusqu'à l'arrivée des derniers concurrents au Marin et à Salvador de Bahia, les articles seront focalisés sur l'actualité de la course.
Avec 5000 euros, Sailors & Races pourra proposer un contenu rédactionnel original pendant toute la pause "hivernale". La rédaction s'engage à faire une interview ou repartage avec chacun des partants des deux transatlantiques de l'automne (81 sur la Mini Transat, 17 duos Class40). Le restant sur 5000 euros permettant de couvrir les salaires à minima sur cette période.
Si la cagnotte atteint 6500 euros, la rédaction se déplacera au Marin (Martinique) pour couvrir toutes les arrivées de la Mini Transat - La Boulangère 2017 !
Au delà de 6500 euros, vos contributions permettront d'avoir recours à différentes prestations pour faire évoluer le site Internet et fluidifier le processus de publication.
Les réseaux sociaux c'est bien mais cela n'est pas suffisant pour un·e journaliste. L'hébergement du site Internet n'a pas pu être renouveler en ce début octobre. Pour répondre à ce besoin, un blog intitulé simplement Le blog de Sailors & Races a été ouvert ce matin. Il faudra être très bienveillant pour les finitions du blog qui mettront peut-être quelques semaines à être effectuées.
Le gros avantage, en cas de succès de cette campagne de financement participatif c'est qu'il permettra de repartir d'une page blanche sur le site Internet. Comme rien n'est jamais totalement perdu, il pourra y avoir une reprise du contenu sans trop de difficulté.
Le blog sera poursuivit dans tous les cas, mais la production d'article sera forcément contrainte par le temps de cerveau disponible à la personne qui ne sera peut-être plus principalement journaliste d'ici à quelques semaines.
A très bientôt,
Carole Astier
Dès demain après-midi, Sailors & Races sera bien au Havre pour couvrir le départ de la Transat Jacques Vabre où 16 duos Class40 sont engagés. Par contre ce ne sera peut-être pas 100 % opérationnel sur les réseaux sociaux, dès le premier jour, à cause d'un téléphone portable qui se rapproche des 5 ans d'âge et qui montre des signes de fatigue.
Pour les contributeurs qui seront au Havre, une prise de contact au plus tard dans la matinée de dimanche.
Pour l'instant les prévisions météorologiques ne laissent pas entrevoir des conditions aussi estivales pour le départ, prévu dimanche 5 novembre 2017, qu'en 2015, espérons qu'en contrepartie le vent soit plus présent sur la ligne de départ.
Malgré la participation des premiers contributeurs, il était compliqué d'atteindre le palier pour envoyer notre journaliste au départ de la Mini Transat à La Rochelle, en à peine une semaine.
Sailors & Races croit toujours qu'il faut être sur le terrain pour rendre au mieux ce qu'est le départ tout comme les arrivées d'une course au large. Il reste une partie de visages inconnus parmi les 81 partant·e·s mais les déplacements de ces dernières années ont permis déjà pas mal de rencontres et bien au-delà de ceux·elles en lice pour un résultat sportif sur cette Mini Transat - La Boulangère. La rédaction espère que cela sera suffisant pour donner une information différente des autres médias.
Le palier de 1500 euros atteint permettra d'aller au village départ du Havre tandis que si la récolte dépasse les 4500 euros, la rédaction pourra envisager d'être à l'arrivée de la Mini Transat 2017 au Marin (Martinique), faisant tout son possible pour y être du 1er au dernier à couper la ligne.
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