Don
Bonjour !
Nous, Amélie et Marc, partons pour l’Aventure. En juillet, nous allons participer à une course à la voile en Morbihan : le (bien nommé) Morbihan Challenge. Et là, c’est le moment où nous vous proposons de participer à cette Aventure !
Le Morbihan Challenge
Comme explicité sus-ditement, le Morbihan Challenge c’est une course à la voile. Départ de Vannes, sortie du Golfe du Morbihan, tour de Houat, entrée dans la rade de Lorient, halte de 12 heures à Hennebont. Et ça repart en sens inverse : on ressort de la rade, on fait cette fois le tour de l’île de Groix, avant de repiquer vers le Golfe et rentrer à Vannes. En tout, on imagine 3 à 4 jours de course selon le vent, le courant, le bateau, la chance…
Le film du parcours :
https://cdn.streamlike.com/play?pid=f5788be61ab239...Tous les bateaux peuvent participer, à la très simple condition de n’avoir aucun moteur à bord, même en cas de secours ! Dans ces conditions, personne ne sait qui peut gagner parce que les embarcations seront de toutes sortes : grands mono ou multicoques, voile-aviron, pirogues, voiliers légers… Tous les bateaux seront par ailleurs équipés de trackers GPS pour suivre la course en temps réel !
Autre singularité de la course : les équipages sont obligatoirement mixtes ! Parce que vous ne le savez peut-être pas, mais la voile, la Régate, les vieux loups de mer, tout ça… ça manque cruellement de femmes. Il y a des habitudes, des préjugés qui sont parfois coriaces dans le milieu, alors avec le Morbihan Challenge on va battre tout ça en brèche.
Nous partons sur l’idée de le faire sur un Hobie 18 Formula. Si ça ne vous dit rien, je vous explique:
Le Hobie 18
Le Hobie 18, c’est un catamaran de plage. En l’occurrence, c’est Jean-Baptiste qui nous le prête, parce que c’est vraiment un chic type, en accord avec le joyeux groupe des Catapotes.
Là où c’est génial : le H18 est léger, rapide, facile à propulser avec des pagaies si le vent tombe, et pas trop compliqué à transporter de Montpellier à Vannes.
Là où ça se corse : le H18 n’est à la base pas conçu pour ces aventures, il n’a donc aucun rangement, aucune cabine ou autre. Il n’a pas non plus l’équipement de sécurité en termes de fusées de détresse, feux de navigation nocturne, et autre trousse de secours.
Bref, ce premier Hobie (Hobie One, vous l’avez ?) est une base, une matière première, un fond de tarte, une terre glaise humide entre nos mains débrouillardes et agiles. Et nous, on a besoin de vous pour modeler tout ça !
Marc, c’est un petit garçon d’1m90 qui fait de la voile depuis ses 5 ans, autant dire depuis toujours. Tout ce temps il a navigué avec son bon Papa entre Brest et l’Île de Ré, avec un port d’attache à Noirmoutier, car c’est là que plongent les racines familiales. A côté de ça, il est féru d’aviron, et il bosse à Montpellier sur les questions d’adaptation de l’agriculture au changement climatique (« Eh ben, y’a du boulot ! » oui, on sait…). Aujourd’hui, c’est l’émancipation. Après des années de bons et loyaux services, le moussaillon a voulu hisser ses propres voiles et partir à l’assaut de cette Aventure comme un grand. Bon, comme un grand… mais pas tout seul. Il a cherché une coéquipière, et Amélie l’a trouvé !
Amélie, franc-comtoise d’origine, rien ne la prédestinait à faire de la voile, et pourtant … Au départ c’est l’envie d’aller en Amérique du Sud, oui mais pas n’importe comment, en y allant à la voile qui l’a poussée à monter sur un bateau. Et finalement, elle n’a pas (encore) atteint l’Amérique du sud (ça sera la prochaine aventure !) mais déjà fait beaucoup, beaucoup, de ronds dans l’eau entre Palavas et Carnon, en régate avec « Les copains d’abord » et aussi avec l’association « Des Voiles & Femmes» qui milite pour la mixité dans les équipages (tiens eux aussi !). Et quand Marc a lancé une bouteille à la mer en recherche d’une co-équipière, en moins de 15 minutes elle répondait présente !
La voile, c’est extrêmement sympa. Malheureusement, c’est aussi tragiquement cher en termes de matériel. Les bouts, les manilles, les drisses, les ailes, les bandes de ris, les fusées, les gilets, les combis… tout ça est indispensable à une aventure menée en toute sécurité.
Hobie One n'est plus tout jeune, il a besoin de travaux : une poutre mal arrimée, quelques micro voies d'eau... Les stigmates évidents d'une retraite active, qu'il faut soigner sans tarder. Par aileurs, n’étant à la base clairement pas fait pour ça, c’est un défi conséquent que de le bidouiller (« Pimp My Hobie One » !) pour en faire un rafiot capable d’affronter l’Océan Breton.
D'un camembert, ça donne ça :
Sincèrement, avec 3000€ on pourrait acheter un Hobie plus jeune et mieux équipé... Mais ce n'est pas l'objectif. Quand on sait la quantité de déchet non recyclable qui résulte d'un bateau abandonné, on ne peut pas en conscience laisser le nôtre accroché à un arbre sur une aire d'autoroute. C'est trop cruel ! Alors c’est à ça que serviront les modestes étrennes que vous nous consacrerez. Jean-Baptiste et les Catapotes étant assez généreux pour nous prêter le bateau, nous ferons ainsi le maximum pour le lui rendre dans un meilleur état que celui dans lequel on l'a trouvé !
Nous voudrions ainsi, idéalement, n'avoir plus que les frais logistiques (quand même estimés à environ 1000€) à sortir de notre poche, pour déplacer le bateau du Sud à l'Ouest, se nourrir et se loger.
Vous pouvez également contribuer matériellement, si vous avez les moyens de nous prêter/donner certains objets qui nous sont indispensables ! Parmi ceux-là :
Il va de soi que les participation matérielle seront aussi sujettes à contreparties (c'est le Pack Quelargentquicompte!).
Nous serons également ravis de considérer toute proposition de sponsoring, il y a de la place partout pour les drapeaux et autocollants, et nous produirons du matériel audiovisuel en conséquence.
Merci d’avance pour votre aide, que la Force soit avec vous !
Certaines journées, il suffit d'une nouvelle pour que le bilan soit positif. Hier (par exemple), quelqu'un qu'on ne remerciera jamais assez a accepté de nous prêter des "ailes" pour le bateau ! Et les ailes, même si ça ne fait pas décoller, c'est un gain de confort et d'espace indispensable. Photo (réelle) à venir !
Plus forts que les ailes, vous pouvez nous aider à décoller en nous soutenant !
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