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ENSEMBLE, POUR RESTAURER LA FORÊT D'ANGLET ET LE PARC ECOLOGIQUE IZADIA
Rejoignez l’élan solidaire lancé en faveur de la forêt d’Anglet et du parc écologique Izadia, ravagés par l’incendie du 30 juillet 2020. L’association Ajudam Pignada ! (Aidons le Pignada !) - en référence à la devise gasconne d’Anglet "Ma e Pignada per m’aida" (La mer et la forêt de pins pour m’aider) - et sa marraine, la surfeuse Pauline Ado, lancent cette initiative citoyenne pour rassembler les dons qui contribueront à la régénération de ces deux espaces naturels exceptionnels. Soyez par votre geste solidaire, acteur de leur devenir.
Il était une fois…
Le Pignada : mon nom vient du gascon et désigne un lieu planté de pins, mais les habitants aiment aussi m’appeler “Chiberta”, du nom de mon quartier voisin, lui aussi agrémenté de pins maritimes. Les pins ont toujours fait partie de mon paysage mais, au XVIIe siècle, les hommes ont planté des semis jusqu’à la rive gauche de l’Adour pour assécher les marais et fixer les dunes de sable. En 1853, un généreux et prestigieux donateur (Napoléon III) a fait don à la commune de 90 000 francs pour me transformer en une magnifique forêt de 300 hectares. Croyez bien que j’ai été témoin de chasses à courre mais aussi du dur labeur des gemmeurs... Vers 1920, mon caractère ombrageux et isolé attirait ceux qui rêvaient de grands espaces mystérieux. C’est alors que la commune a cédé 150 hectares de terres forestières, pour constituer un domaine où pourraient cohabiter les plus beaux greens du monde et les villas de riches résidents pour devenir, disaient les chroniqueurs de l’époque : “une oasis de luxe protégée par une pinède odorante où les amoureux viennent, chaque dimanche, cueillir l’œillet sauvage qui embaume et faire des projets d’avenir ”.
À la fin du XXe siècle je suis devenu (et demeure à jamais) un espace boisé classé. Mes sous-bois sont le refuge d’une vaste biodiversité : du plus petit insecte jusqu’au grand mammifère comme le chevreuil. Mes hauts pins qui forment cathédrale, cohabitent avec les chênes pédonculés, chênes lièges, genêts, arbousiers, champignons et lichens. Grâce à mes pistes et chemins, je vous offre un espace de promenade et loisirs privilégié au cœur d’Anglet.
Ce terrible incendie a touché 100 hectares de ma pinède et 65 hectares de végétation au sein de Chiberta. Grâce à l’action des pompiers et secours, j’ai pu survivre, même si je suis durement touché. Petit à petit, je vois revenir mes habitants.
Je m’appelle Izadia et j’offre mes 14 hectares à proximité de l'embouchure de l’Adour. Aussi beau que discret, j’ai aussi un passé riche d’anecdotes, le roi d’Angleterre Édouard VII en personne a foulé les pistes de mon ancien hippodrome, mais je suis devenu en 2007, un exemple de restauration écologique. J’accueille petits et grands sur un sentier de découverte pour leur apprendre l'équilibre et les relations entre écosystèmes, faune et flore des zones humides littorales. J’abrite aussi des espèces protégées d’oiseaux et de flore.
L’incendie a ravagé ma pinède. Heureusement, les espaces où se trouvent un grand nombre d’espèces végétales protégées et patrimoniales ont été préservés.
En revanche, ma Maison du Parc avec ses espaces ludiques et pédagogiques, a totalement disparu dans les flammes.
Izadia avant / après l'incendie
DES ENCLAVES NATURELLES que nous devons préserver pour les générations futures.
Le passage de l’incendie a provoqué une grande émotion parmi la population d’ici et d’ailleurs, et chez tous les amoureux de la nature. L’incendie a perturbé les écosystèmes. Mais aujourd’hui l’heure est à l’espoir et à la restauration, qu’elle soit naturelle ou issue de la main de l’homme. Toute une série d'actions sont à penser et à réaliser sur le court et sur le long terme avec les propriétaires (Ville Anglet, Département 64, Congrégation des Servantes de Marie), le gestionnaire (ONF), l’État et les autres collectivités, et aussi avec VOUS.
Crédits photos : Ville d'Anglet- K.Delage
O. Eudes / P. Bourricaud
Cet appel au don permettra à l’association Ajudam Pignada ! de canaliser et de structurer les dons (financiers ou matériels), et de proposer des actions à mener pour contribuer à la régénération des espaces, à une meilleure cohabitation de l’homme et des espèces sauvages, à la sensibilisation des populations, à des actions pédagogiques et à l’encadrement de chantiers participatifs, etc.
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