Don
Sécurité des marins et des personnes embarquées - Pollution des océans par des épaves abandonnées au fond des océans - Poste de remboursement important par les compagnies d'assurance suite à la perte intégrale des bateaux
Les trois risques majeurs en mer sont :
INCENDIE , VOIE D’EAU , HOMME à la MER .
Curieusement il n’existe aucun appareil pour lutter contre la voie d’eau alors qu’il y a de plus en plus (d’ OFNI) d’objets flottants non identifiés.
Alors j’ai réfléchi, beaucoup réfléchi pour en arriver à cette idée simple du parapluie fermé que l’on passe dans la voie d’eau et vient s’ouvrir à l’extérieur du bateau …
Je dépose le brevet à l’INPI de Rennes, aidé en cela par cette antenne locale très compétente. Sans eux je n’y serais jamais parvenu !
Si l’idée paraît simple, elle est compliquée à réaliser, car la coupole du parapluie doit conserver une mémoire de forme et un dynamisme d’ouverture à l’extérieur du bateau, contre la poussée de l’eau .
Je fais donc appel aux ingénieurs en génie mécanique de l'Université de Bretagne Sud (UBS) de LORIENT qui adhèrent immédiatement au projet sous la direction d’un ingénieur devenu un ami.
Un proto N° 1 sort de ces études après de multiples essais à terre et à flot.
Reste à le mettre en état de commercialisation et trouver le partenaire idéal sur place mais aussi le financement en recherche et développement.
Il faut chasser en meute me disait l’ancien directeur de PRODUIT en BRETAGNE, eh oui toujours travailler en équipe.
Je fais appel à la société PLASTIMO fleuron de l’équipement nautique en Bretagne et au-delà, qui accepte de confier le projet à son service Recherche et Développement
Mais il faut aussi des sous, toujours des sous-sous pour financer la mise en état de commercialisation du PARADEEP.
Toujours conseillé par mon ami ingénieur à l’UBS je suis mis en relation avec AUDELOR, organisme de la communauté d’agglomération de LORIENT qui finit par m’obtenir un financement de la RÉGION BRETAGNE à hauteur de 15.000 €
Jusque-là tout se conjugue à merveille. PLASTIMO en sa qualité de leader en gilets de sauvetage perfectionne le PARADEEP en le dotant d’une coupole gonflable par une cartouche de CO2. Résolvant ainsi le problème de dynamisme et de mémoire de forme sur un appareil qui se doit de rester fermé durant plusieurs années … BRAVO !
Sur cette nouvelle base des protos sont réalisés puis testés à terre et à flot donnant toutes satisfactions.
Reste à ce jour la production industrielle qui nécessite la fabrication de moules dont le coût est de 18.000 € HT. D’où cet appel au peuple des gens de mer et autres navigateurs ou non afin d’aboutir à la mise à disposition du PARADEEP qui devrait permettre de sauver quelques bateaux et leurs habitants lesquels ne finiront pas au fond de la mer en polluant les océans.
ASSURANCES : Possibilité d'abaissement des cotisations d'assurance pour les navires équipés.
1 - Introduire le PARADEEP fermé dans la voie d’eau en utilisant au besoin le bélier de l’extrémité pour en faciliter le passage .
2 – Tirer énergiquement sur le filin le long du manche pour déclencher la cartouche de CO2 qui déploie instantanément la coupole du PARADEEP contre la coque ou la carène à l’extérieur du bateau.
3 – Tirer sur le manche pour bien ramener la coupole contre la coque ou la carène.
4 – Pousser la pièce portant les trois pattes du PARADEEP contre l’intérieur de la coque et fixer l’ensemble par la bague de blocage.
Une vidéo de démonstration en situation du Paradeep
On peut voir, que la mise en place est très rapide et que le bateau reste navigable après l'installation du Paradeep.
Alain Malardé, Capitaine de Marine Marchande, Capitaine du vieux gréement Bro-Warok, Instructeur Maritime, président de différentes associations humanitaires et maritimes, défenseur du littoral, des marins et des pêcheurs à pied,
Et inventeur du Paradeep.
Je suis marin depuis l’âge de 17 ans, lorsque je me suis engagé dans la marine nationale pour 4 ans afin d’atteindre l’âge de la majorité qui était alors à 21 ans.
Un petit fils de paysan qui a mal tourné puisque j’ai été élevé par mes grands parents dans une petite ferme du centre Bretagne à Bieuzy les Eaux exactement près de Pontivy au bord du Blavet où j’ai appris à nager.
Ainsi va le destin parfois imprévisible, puisque mon idée d’enfant était de devenir sylviculteur. Je m’imaginais dans les grandes forêts du Canada et pourquoi pas dégustant dans les ‘’ Cabanes ‘’ des galettes au sirop d’érable … j’adore ça !
En tout cas les grands espaces, sujet non négociable !
J’ai un peu de mal avec la hiérarchie militaire ‘’ cherchez à comprendre c’est commencer à désobéir ‘’ …
Donc Kenavo la marine nationale, mais je ne regrette rien, pour la marine marchande.
Je deviens capitaine et navigue sur le bleu de notre belle planète.
Actuellement, je suis capitaine du vieux gréement ‘’ BRO-WAROK ‘’ basé au Port Louis avec lequel j’effectue des croisières vers les îles de Bretagne sud et du golfe du Morbihan.
J’ai aussi effectué avec ce vieux gréement, ex langoustier de Camaret, une double transat pour approvisionner un orphelinat en HAÏTI pour la communauté d’EMMAÜS. Je suis le président de l’association MARINS du MONDE.
J’ai aussi créé un centre de formation maritime à AURAY pour effectuer des formations aux candidats permis bateau.
Je compte sur vous, merci à tous et bon vent. Alain Malardé
La prévente des Paradeep va permettre la fabrication des moules nécessaires à l'industrialisation et la fabrication en grande série.
Etape 1 : dépôt du brevet national et international à l'INPI de Rennes (déjà financé par l'inventeur Alain Malardé)
Etape 2 : réalisation du prototype numéro 1 par l'Université de Bretagne Sud de Lorient (déjà financé par l'inventeur)
Etape 3 : Mise au point commerciale par le service recherche et développement de la société PLASTIMO de Lorient (déjà financé par la Région Bretagne avec le concours d'AUDELOR Lorient - 15000€)
Etape 4 : Industrialisation du Paradeep, fabrication des moules pour réalisation en grande série : 20000€ (commission Ekosea comprise) à financer par la prévente de 200 appareils au prix préférentiel de 120€ au lieu de 145€
lauréat des trophées de l'innovation du Morbihan 2017
pour AudéLor : Régis Guyon - Chargé de mission Technopole - Filière Matériaux et Nautisme
Paradeep est un joli projet local, porté et développé par des partenaires locaux à Lorient et aidé par la Région Bretagne et Lorient Technopole. La sécurité en mer est un sujet qui nous tient à cœur !
Pour PLASTIMO : Moïse Arribard - directeur recherche et développement
Plastimo est très heureux d'avoir accompagné ce beau projet qui a abouti à une solution sans équivalent à ce jour. Nous allons à présent finaliser l'approche industrielle du Paradeep, cette solution singulière trouvera naturellement sa place dans notre gamme de produit de sécurité au prochain catalogue pour que nous la présentions au plus grand nombre de plaisancier.
Pour l'UBS de LORIENT : Gwénaël LE MAGUER - ingénieur nautisme
Les ingénieurs en génie mécanique et moi même avons trouvé beaucoup de satisfaction à la conception du proto N° 1 du PARADEEP qui n'a pas d'équivalent dans le nautisme pour intervenir contre le problème récurrent de la voie d'eau.
L'Université de Bretagne Sud La Région Bretagne AudéLor PLASTIMO
Merci à tous pour cette réussite !
Nous comptons sur vous pour cette aventure collective.
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