Don
La Sierra Leone, pays côtier d'Afrique de l'Ouest a pour capitale FREETOWN, nom tiré de son rôle dans la libération des esclaves ainsi que sa forme de Montagne en Lion.
FREETOWN est une des plus belles péninsules que j'ai vu de ma vie : tropicale, montagneuse, elle se jette dans le golf de Guinée bordée de plages paradisiaques au sable blanc, doux comme de la soie....
Les populations sont essentiellement des pêcheurs et paysans.
Ces dernières années le sort s'acharne sur les habitants de FREETOWN : Guerre civile à la machette pendant 15 ans, traffic d'arme, de drogue, de diamants, épidémies de cholera, 2 années d'EBOLA à peine terminées...
Pays ou la magie noire, le voodoo règnent en maitre sur fond de corruption politique, agricole, pharmaceutique...
ILS NE SORTENT PAS LA TETE DE L'EAU !!!
Ca m'arrache les tripes de voir ça. J'y ai vécu presque 4 ans, j'ai des proches là-bas, des amies surtout, quelques femmes au courage hors-pair... Des enfants qui se battent pour progresser un peu à l'école entre 2 crises humaines d'ampleur collectives...
Et cette semaine c'était une nouvelle INONDATION qui a formé une coulée de boue : un quartier bidonville et un millier de ses habitants ont été emporté.
La population entière de Freetown a souffert ! Des corps dans les rues.... 2 jours de pluies intensives... Traumas psychologiques à répétition...
Et ce n'est pourtant pas rare.. Cela risque d'ailleurs de se reproduire rapidement. La saison des pluies dure jusqu'en octobre.
L'objectif de cette collecte est double pour le passage de cette crise :
- Signifier notre solidarité et un soutien psychologique suite à la catastrophe, montrer notre capacité de mobilisation en tant que réseau de particuliers en France à particuliers en Sierra Leone,
- Apporter un premier soutien materiel à la reprise d'une vie normale pour les sinistrés : reprise de l'école et réinstallation dans les maisons.
La plateforme EKOSEA s'est imposée de façon évidente pour moi, puisqu'elle mobilise une expertise et une communauté sensible à la cause environnementale et aux conditions de vie des populations du littoral : les pêcheurs de la péninsule de FREETOWN.
Bonjour à tous,
Je connais bien la Sierra Leone. J'y ai travaillé pendant presque 4 ans.
Au moment des indépendances des colonies, les britanniques y ont renvoyé leurs esclaves affranchis depuis la Jamaïque. La culture est à la fois africaine et caribéenne.
Juste après la guerre civile, en 2004, il s'agissait d'aider les REFUGIES à se réinstaller dans leurs villages détruits par les milices armées : relance agricole, construction de points d'eau...
Ensuite la MALNUTRITION les a frappé, la crise financière de 2008 a accentué les déséquilibres... Le prix du riz a quadruplé et les gens ne pouvaient plus se nourrir !!
La crise suivante a été une épidémie de CHOLERA qui a frappé pendant 7 mois les bidonvilles de Freetown de 2012 à 2013.
EBOLA - Comme vous le savez également, la Sierra Leone a subit l'épidémie EBOLA de mai 2014 jusqu'au 17 mars 2016. Cette période a été très dure avec beaucoup de pertes humaines et le pays en standby complet. Ca vient juste de finir...
Je vous passe le couplet sur le PALUDISME, endémique et acharné... La fièvre Lassa...
Lors de mon premier séjour là-bas en 2004 je suis devenue très amie avec une femme adorable, Ismatu, qui était enceinte et seule.
J'ai pu vivre la période de sa grossesse et voir naitre une petite fille magnifique en février 2005 : MINI-CLAIRE... Et oui c'est son nom. Je suis sa marraine.
Malheureusement, Ismatu est décédée de la fièvre Lassa, maladie petite soeur d'Ebola, qu'elle a attrapé en soignant les malades dans un hôpital de brousse...
C'est donc avec sa soeur Yeama, 25 ans, que nous avons mis en place un systeme pour garantir une scolarité correcte à la petite Clairette et les autres enfants en bas age qui l'entourent.
Les destins Sierra Léonais sont dramatiques... Me touchent beaucoup... C'est incroyable à quel point ils se battent pour sortir de la misère.
Et pour se donner de l'énergie, dés qu'ils peuvent, c'est SOUND SYSTEM et danse dans les rues A FOND. La vie est trop courte pour ne pas danser en Sierra Leone. https://www.youtube.com/watch?v=p1pGxJrotVc
https://www.youtube.com/watch?v=LRhRu1IKaeg
La première fonction de ce fond d'urgence sera d'apaiser psychologiquement les sinistrés qui viennent de vivre un trauma effroyable : voir leurs voisins et famille se faire emporter par les eaux, s'accrocher encore une fois.
IMAGINEZ TOUTE VOTRE VIE EMPORTÉE PAR LES EAUX EN QUELQUES HEURES.
Il s'agit donc de soulager les premières semaines de leur résilience en leur permettant de se nourrir et de se ré-équiper sans devoir chercher de l'argent et de relancer un peu leur vie avec les besoins essentiels.
Il s'agira de remplacer les équipements détruits pendant l'inondation : livres et cahiers scolaires, vêtements, matelas, couvertures, etc...
Les fonds seront envoyés a Yeama, Sierra Léonaise de 25 ans qui s'occupe d'une dizaine d'enfants en bas age à Freetown et que je connais très bien, j'ai vécu avec elle pendant 2 ans.
Yeama c'est ma famille. Etre nous, je l'ai surnommée "THE MANAGER" :D Elle assure grave. C'est mon amie, celle avec qui je parle au téléphone... c'est elle qui met en place et elle m'envoie les factures des dépenses. Elle gère comme une reine une multitude de situations extrêmement delicates dans un pays où peu de droits de l'homme sont respectés... Le niveau de confiance entre Yeama et moi est très élevé. Je la soutiens depuis des années, dés que je peux, sans hésiter, mais encore pas assez à mont gout.
Bonjour à tous,
La collecte se termine dans 6 jours. N'hésitez pas à diffuser le lien dans vos réseaux. On y est presque.
Yeama et Clairette continuent à nous envoyer des photos de la distribution de matelas.
Passez un bon WE
Claire
Bonjour à tous les amis de Freetown,
Je prends juste un moment pour vous envoyer des photos de la distribution de matelas pour les sinistrés de Freetown Sierra Leone.
Ici vous voyez Okie, première heureuse de recevoir son nouveau matelas. Elle a déjà reçu du matériel scolaire pour ses enfants la semaine dernière.
Facture à la clés. Bravo à Yeama Adama Foway qui se démène sur le terrain.
Encore merci pour votre précieux soutien.
Claire Berthomieu
APPEL SOLIDARITE FREETOWN SIERRA LEONE
MERCI - Grace à vos dons, nous avons déjà atteint une jolie somme et Yeama a commencé à distribuer du materiel scolaire aux enfants des femmes sinistrées de son quartier. Elle a pu racheter des matelas et premiers équipements de base aussi.
Les enfants voulaient vous dire un grand merci !!
Tell God Tanky (en crio).
VIDEO : https://www.facebook.com/claire.berthomieu/videos/...
Merci merci et continuons l'effort de collecte et diffusion.
BILAN INONDATION FREETOWN SIERRA LEONE au 26 aout 2017
L'eau se résorbe doucement.
Les voisines en question ne souhaitent pas être prises en photo.
Les photos de ce mail ont été prises ce matin.
Plus de détails très vite.
APPEL A SOLIDARITÉ - Infos à diffuser
MERCI encore pour votre soutien.
Inondations en Sierra Leone : Plus de 450 morts et 600 disparus Les habitants de Freetown - capitale surpeuplée de quelque 1,2 million de personnes - ont été surpris dans leur sommeil quand, après trois jours de pluies torrentielles, des torrents de boue ont envahi les rues et que des pans de collines se sont effondrés sur les habitations parfois hautes de trois ou quatre étages. “J’ai vu un morceau de la montagne tomber”, explique un témoin de la catastrophe naturelle qui fait d’ores et déjà partie des plus meurtrières en Afrique au cours des 20 dernières années. Des bidonvilles accrochés aux collines ou sur le littoral ont été balayés par des coulées de boue et des torrents d’eau dévastateurs, débordant des systèmes de drainages et d’égouts. “Dans certains quartiers, des communautés entières semblent avoir été englouties et ce qui reste est couvert de boue”, a rapporté Abdul Nasir, coordinateur de programme pour la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Depuis jeudi, plus de 450 victimes dont les corps n’ont pas pu être identifiés ont été inhumées à Waterloo, une localité proche de Freetown, où sont déjà enterrées des victimes de l’épidémie du virus Ebola qui a fait 4.000 morts en Sierra Leone en 2014 et 2015. “Nous sommes débordés”, a reconnu, très ému, le chef de l’Etat Ernest Bai Koroma. Le pays a un “besoin urgent d’aide”, a-t-il lancé. 3.000 personnes sans abris Le secrétaire général de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, Elhadj As Sy, a estimé que la Sierra Leone était confrontée à une crise “qui dépasse ses capacités” et a appelé la communauté internationale à apporter son aide. Environ 3.000 personnes dorment toujours à l’extérieur car “il n’y a pas suffisamment de place dans les centres d’accueil”, a-t-il ajouté. Mercredi, le porte-parole de la présidence, Abdulai Bayraytay, a appelé la communauté internationale à venir en aide au pays en termes de nourriture, d’eau, de vêtements, d’abris et de fournitures médicales. “Nous sommes très préoccupés par une épidémie de choléra. Donc, quels que soient les approvisionnements médicaux que nous obtenons, ils seront énormément appréciés”, a-t-il déclaré. Prévenir les maladies hydriques Dans l’immédiat, les autorités et les agences internationales vont devoir éviter la propagation de maladies qu’entraînent habituellement les inondations, comme la dysenterie, la typhoïde et le choléra. “C’est un danger sanitaire potentiel. C’est la raison pour laquelle nous devons poursuivre les recherches et essayer de retrouver le plus de corps possible”, a expliqué le colonel Abu Bakarr Sidique Bah, des forces armées de la Sierra Leone. Selon la Croix-Rouge, des éboulements de moindre ampleur ont eu lieu dans l’est de la capitale et à Bo, la deuxième ville du pays, alors que la saison des pluies est loin d’être terminée et que de nouvelles inondations restent possibles. “Nous craignons que de nouveaux problèmes soient imminents”, a expliqué un responsable de la Croix-Rouge. “Possibles nouvelles inondations” “C’est une course contre la montre, contre de possibles nouvelles inondations, et le risque de maladies pour aider ces communautés à survivre”, a souligné un autre responsable de l’organisation. “La principale priorité pour les enfants est d’empêcher la diffusion de maladies: le choléra, bien sûr, qui est endémique en Sierra Leone, mais aussi d’autres maladies provoquant des diarrhées”, a estimé l’Unicef, qui est à pied d’oeuvre dans les quartiers les plus touchés, distribuant de l’eau potable ou construisant des latrines. Save the Children, également active sur le terrain, a elle aussi. Plus de 450 personnes dont 120 enfants ont trouvé la mort dans les inondations qui ont frappé lundi 14 août la Sierra Leone et 600 personnes sont toujours portées disparues. Le bilan “pourrait encore grimper”, redoutent les secours. tiré la sonnette d’alarme. “crise en matière de santé” pourrait toucher de nombreux enfants, a-t-elle averti. “Deux cas supposés de choléra ont déjà été signalés par les équipes de secours. Des cadavres se trouvent toujours dans des maisons inondées, contaminant l’eau, et l’apparition de cas de diarrhées, de malaria ou d’autres maladies mortelles constitue un risque sérieux".
Suite du bilan sur http://www.lejournaldudeveloppement.com/pdfs/ce3f1-LE-JOURNAL-DU-DEVELOPPEMENT--239demo.pdf
Inondations en Sierra Leone : Plus de 450 morts et 600 disparus Les habitants de Freetown - capitale surpeuplée de quelque 1,2 million de personnes - ont été surpris dans leur sommeil quand, après trois jours de pluies torrentielles, des torrents de boue ont envahi les rues et que des pans de collines se sont effondrés sur les habitations parfois hautes de trois ou quatre étages. “J’ai vu un morceau de la montagne tomber”, explique un témoin de la catastrophe naturelle qui fait d’ores et déjà partie des plus meurtrières en Afrique au cours des 20 dernières années. Des bidonvilles accrochés aux collines ou sur le littoral ont été balayés par des coulées de boue et des torrents d’eau dévastateurs, débordant des systèmes de drainages et d’égouts. “Dans certains quartiers, des communautés entières semblent avoir été englouties et ce qui reste est couvert de boue”, a rapporté Abdul Nasir, coordinateur de programme pour la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Depuis jeudi, plus de 450 victimes dont les corps n’ont pas pu être identifiés ont été inhumées à Waterloo, une localité proche de Freetown, où sont déjà enterrées des victimes de l’épidémie du virus Ebola qui a fait 4.000 morts en Sierra Leone en 2014 et 2015. “Nous sommes débordés”, a reconnu, très ému, le chef de l’Etat Ernest Bai Koroma. Le pays a un “besoin urgent d’aide”, a-t-il lancé. 3.000 personnes sans abris Le secrétaire général de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, Elhadj As Sy, a estimé que la Sierra Leone était confrontée à une crise “qui dépasse ses capacités” et a appelé la communauté internationale à apporter son aide. Environ 3.000 personnes dorment toujours à l’extérieur car “il n’y a pas suffisamment de place dans les centres d’accueil”, a-t-il ajouté. Mercredi, le porte-parole de la présidence, Abdulai Bayraytay, a appelé la communauté internationale à venir en aide au pays en termes de nourriture, d’eau, de vêtements, d’abris et de fournitures médicales. “Nous sommes très préoccupés par une épidémie de choléra. Donc, quels que soient les approvisionnements médicaux que nous obtenons, ils seront énormément appréciés”, a-t-il déclaré. Prévenir les maladies hydriques Dans l’immédiat, les autorités et les agences internationales vont devoir éviter la propagation de maladies qu’entraînent habituellement les inondations, comme la dysenterie, la typhoïde et le choléra. “C’est un danger sanitaire potentiel. C’est la raison pour laquelle nous devons poursuivre les recherches et essayer de retrouver le plus de corps possible”, a expliqué le colonel Abu Bakarr Sidique Bah, des forces armées de la Sierra Leone. Selon la Croix-Rouge, des éboulements de moindre ampleur ont eu lieu dans l’est de la capitale et à Bo, la deuxième ville du pays, alors que la saison des pluies est loin d’être terminée et que de nouvelles inondations restent possibles. “Nous craignons que de nouveaux problèmes soient imminents”, a expliqué un responsable de la Croix-Rouge. “Possibles nouvelles inondations” “C’est une course contre la montre, contre de possibles nouvelles inondations, et le risque de maladies pour aider ces communautés à survivre”, a souligné un autre responsable de l’organisation. “La principale priorité pour les enfants est d’empêcher la diffusion de maladies: le choléra, bien sûr, qui est endémique en Sierra Leone, mais aussi d’autres maladies provoquant des diarrhées”, a estimé l’Unicef, qui est à pied d’oeuvre dans les quartiers les plus touchés, distribuant de l’eau potable ou construisant des latrines. Save the Children, également active sur le terrain, a elle aussi. Plus de 450 personnes dont 120 enfants ont trouvé la mort dans les inondations qui ont frappé lundi 14 août la Sierra Leone et 600 personnes sont toujours portées disparues. Le bilan “pourrait encore grimper”, redoutent les secours. tiré la sonnette d’alarme. “crise en matière de santé” pourrait toucher de nombreux enfants, a-t-elle averti. “Deux cas supposés de choléra ont déjà été signalés par les équipes de secours. Des cadavres se trouvent toujours dans des maisons inondées, contaminant l’eau, et l’apparition de cas de diarrhées, de malaria ou d’autres maladies mortelles constitue un risque sérieux".